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Dream Lethal
19 juin 2008

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Ce sentiment, cette pensée que je voulais éloigner revint à un moment critique. Celui où j'étais la plus vulnérable, faible, naïf. S'emparant de moi, la haine caressa mes lèvres comme pour me convaincre de le tuer. Mais avant il devait souffrir. Lui qui avais peur de se séparer de moi m'avait lâchement abandonné comme une chose où l'on mourrait d'envie de se débarrasser. Les larmes revinrent, perlèrent le long de ma joue dans une danse enflammé. J'étais... Minable. Peut être fallait il en finir rapidement ? Cette pensée m'arracha un sourire avant de repenser au bonheur que, Lui, ressentait en ce moment. Mes poings se serrèrent dans quelques craquements sonores. Je voulais voir son sang couler, je voulais le voir hurler. Regretter. La jalousie rageait dans mon esprit. Ce ne fus que le délicieux goût du sang qui me fit revenir à la vie réelle. Ma langue saignait, abondamment, sans doute percer par mes dents assoiffés de croquer de la chair. J'ignora ce fait et me dirigea vers la fenêtre de ma chambre. Je jura. Pas assez haut. Au pire je me cassais les deux jambes et quelques cotes avec mais pas assez pour mourir. Peut être devrais-je faire comme mon oncle ? Avec les immeubles les vies se finissaient rapidement, c'était clair et efficace. Sauter serait sans doute le mouvement le plus difficile. En aucun cas je ne voulais rester en vie. Non... Survivre. Ma rage en avez assez de mes temps de réflexions, mon sang ne fit qu'un tour et je cogna contre le mur. On y voyait la trace, je recommença plusieurs fois et m'arrêta avant que ma main, noyé dans ce liquide rouge, ne refuse de m'obéir. Je voulais mourir. Maintenant ! Pas demain, pas dans deux jours, mais ici en ces lieux familiers porteurs de souvenirs. J'avais frôler la mort plusieurs fois, pourquoi n'était je pas partie ailleurs que ce monde d'injustice ? Pourquoi ? Je descendit les escaliers sans me douter du sang qui se répandais sur le sol venant de ma main. Je fouilla le tiroir de la cuisine avec ma valide. J'en sortis un couteau assez large. Directement, sans réfléchir un instant je la frotta à mes veines, ce ne fut qu'après de longues minutes que la peau cédé et une veine fut enfin tranché. Je serra les dents en dépit de la douleur qui me faisait souffrir, j'étais en piteuse état, ruisselante de sang. Je n'avais plus qu'un main à peine apte à bouger et celle-ci laissa tomber le couteau que je tenais maladroitement entre mes doigts. Il vint s'écraser à coter de ma cheville. Quelle malchance ! Deux, trois centimètres à gauche et mon pied était sectionné. Ne relâchant pas la pression entre mes dents, je tenta de marcher malgré mes blessures que je m'était infligé. Dans quel but ? Pour éviter de blesser ou pire une certaine personne. Je vacilla et mes jambes ne fut plus capable de mon porter, tout devint flou et je m'effondras sur le carrelage, glacé. Encore consciente. Un soudain mal de tête m'envahis, plus douloureux que tout ceux qui m'avait tenaillé jusqu'à présent. Je jeta un regard apeurer vers le haut et je vis du sang qui coulais depuis le sommet du crâne, du moins quelque part par là. Ca devait être un spectacle ravissant. Une jeune fille noyé dans son propre sang pour une raison mystérieuse. C'était subtile comme titre de journal. Ma tête bouillait d'idées de morts quand je tenta d'écarter mon bras droit. Etrange sensation de vide quand je n'eut aucun résultat à part la douleur de mes articulations. Impossible de bouger une seule partie de mon corps. Ce n'était pas le mal qui m'empêchait, mais j'avais l'impression qu'on m'eut sectionner tout bras et toutes jambes. Ma respiration haletante de peur devint hésitante puis... Se stoppa nette. Je chercha quelconque moyen de remplir mes poumons mais en vint. Mes yeux restèrent à fixer le sang couleur avec joie. Puis... Plus rien. Une sensation d'oubli, de profond vide m'envahis. Je n'osa pas soulever les paupières mais j'était dans un endroit lumineux, très lumineux. Etais-je au Paradis ? Je chassa cette idée avec dégout. Les suicidaires n'allaient pas dans un endroit si merveilleux. Non. Eux, ils errer seuls, punit de leurs méfaits par des souffrances " Eternels ". Je me risqua d'ouvrir un oeil. La lumière vive m'aveugla. Ce ne fut qu'après des clignements incessants des yeux que je parvins à distinguer où j'étais. Une grande salle blanche, presque nacrée. Ca aurait pu être rassurant mais les outils sur le coté ne laissait pas cette pensée s'affirmer. Je tenta de bouger un bras... Rien, encore une fois. Les jambes et l'autre bras eurent la même réaction... De vide. Soudain un minuteur incessant se déclencha et bourdonna dans mes oreilles.Je ne put m'empêcher de gémir de douleur. Qu'on arrête cette machine infernale ! A l'entente des " Bips " infatigables, des gens gens en blouse blanches vinrent ainsi qu'un femme hurlant des paroles inaudible. Non, j'étouffais avec toute cette présence... Non. Partez ! Mon regard se posa alors sur la machine qui m'avait trahie et elle relâcha un long " Bip ". Je compris immédiatement... Je venais de rendre mon dernier souffle.
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